Aaaaaaaarrrggggggghhhhhhhh

Je n'arrive pas à tenir mes objectifs, je suis en panne de tout, sauf de fatigue.
Je viens de découvrir sur le blog de Tempus Fugit un lien vers un autre blog intitulé "Salsuffit". C'est très explicite et m'a grandement réconfortée : je ne suis donc pas seule à entreprendre sans terminer, à accumuler sans entreprendre, à terminer sans encadrer. Et vous croyez que c'est une consolation ?

Objectif tenu

Pas de grands discours, voici le pemier objectif du SAL de Virginia, rendu dans les temps : le coussinet à ciseaux.

J'ai entrepris le pinkeep, deuxième objectif aujourd'hui, et je suis déjà en train de défaire...

Une bêtise de débutante

Conversation récente entre ma soeur, qui refuse totalement de broder sur du lin, et moi.
- Je ne comprends rien à cette toile de lin.
- Mais c'est pourtant simple : tu prends deux fils en largeur et deux en hauteur et tu as l'espace de ta croix.
- Et c'est tout ?
- Non, la toile de lin a un sens, c'est à dire que tes croix sont imperceptiblement rectangulaires. Il faut travailler dans le sens de la toile, c'est à dire de la hauteur.
- Mais comment on reconnait le sens ?
Et c'est là que ça se corse :
- Oh c'est très facile, ça se voit à l'oeil nu ! Je brode très longtemps, je ne me suis jamais trompée.
Scepticisme de la frangine. Elle avait raison puisque découpant deux petits carrés de toile pour le premier opus du SAL de Virginia - j'espère que vous suivez parce que je ne vais pas toujours tout répéter ;) - j'ai trouvé le motif inhabituellement difficile à broder : j'ai sorti ma loupe de table, une seconde lampe et je n'ai pas arrêté de faire et de défaire. En regardant bien ce qui d'après moi se voyait à l'oeil nu, je me suis aperçue que je m'étais trompée de sens. C'était bien la peine de frimer, mais je pense que je n'aurais pas fait cette erreur avec une toile plus grande.

Aïda or not Aïda

Je voyais dans le blog de Béa-de-Caracas - lien dans le titre - un somptueux tableau dont la grille est signée Thea Gouverneur. Il faut bien du courage et du temps libre pour entreprendre un ouvrage de cette créatrice hollandaise, car son souci du détail, qui permet un rendu extraordinaire de la broderie, peut vous faire loucher très rapidement sur votre toile.
Justement, comment faire autrement que d'employer une Aïda 7, voire 9, pour broder ce type de sujet ? Récemment, je m'engage à broder pour une amie qui n'a pas le temps une tête de Rotweiller. Ce n'est pas le type de sujet qui m'emballe mais Gladys est une adorable amie, et puis elle a adopté récemment une chienne de cette race, qui a passé pratiquement toute sa vie dans une cave, à reproduire. Pauvre Scarlett, elle mérite cet hommage.
Donc je m'attelle au sujet, je commande toile de lin 12 fils, cotons, Gladys m'envoie le sujet, je démarre l'ouvrage. Mes compétences de brodeuse sont bientôt mises à rude épreuve : les cotons proposés sont tous très foncés, il faut travailler rang par rang, une fois que c'est brodé on ne reconnait plus rien, on ne distingue plus les couleurs, et pire, je n'arrive plus à compter les points. Exit le lin, je recommence tout une sur Aïda... qui me facilite beaucoup les choses. J'avance mieux, les couleurs sont toujours très foncées mais au moins, je peux compter mes points.
A ce propos, j'ai fait un gros travail préparatoire avant d'entamer la broderie. Je ne suis pas opposée à ce que tout le monde gagne un peu d'argent, mais recevoir une grille sur 6 feuilles A4 pour un ouvrage qui fera 22 cm x 25 cm, sans aucune trame tous les 10 points... ça sent le logiciel à plein nez. Si certaines grilles de créateur ne sont pas très claires, là c'est carrément surréaliste.
Allez, courage. J'ai casé mes deux SAL avec cette tête de chien, il faut que j'avance maintenant !

SAL (2)

Je sais, je sais, la pression que je me mets est terrible !

Répondant à l'invitation de Virginia, dont le blog "Aux fils fous" (lien dans le titre) constitue ma lecture quotidienne, je m'élance avec pas mal de participantes pour réaliser ce panier à ouvrages. Mon choix s'est porté sur deux tissus que j'ai trouvés sans chercher dans mes réserves (une cotonnade fleurie et un schintz assorti), et sur une grille de Maryse que je vais adapter à ce nouvel ouvrage. Mais je réaliserai un de ces jours ce dessus de plateau, c'est d'ailleurs pour ça que j'avais acheté la grille !

Collectionnant les fils DMC depuis des temps... immémoriaux, j'ai trouvé les coloris nécessaires sans difficulté. Premier challenge : le coussin à ciseaux. Je m'y mets tout de suite, il doit être fait pour lundi 28.

SAL (1)

Marieperles était une brodeuse, créatrice de bijoux. Très généreuse, elle mettait ses grilles et ses tutos en ligne. Gravement malade, elle a disparu au printemps 2008 alors qu'elle n'avait même pas 50 ans.
J'avais soigneusement rangé dans mes projets ce marquoir aux roses qu'elle avait diffusé, en me disant qu'une manière de la remercier serait de le broder. L'occasion m'est donnée maintenant en participant à un SAL. Son amie Florence a repris son blog.
Première partie, le carré n° 1, à remettre pour le 15 octobre. Vous avez le lien du blog de Mariperles dans le titre, il vous renverra au blog de Florence et vous trouverez, si le coeur vous en dit, des explications aux deux endroits.

Dame Marie-Thérèse et Dame Nature

J'ai brodé en vitesse et en râlant parce que je n'avais pas la toile que je voulais sous la main - je l'ai retrouvé dès que ça a été terminé ! - ces deux petites choses pour ma mère et ma soeur à qui je rendais visite la semaine dernière. Deux extraits du livre "Nature", un chardonneret et une daurade. Ma mère est du signe des Poissons et on y fait souvent référence. Encadrement "à la manière de MTSA" c'est à dire sans cadre, simplement cousu de 4 points dans les angles. J'ai évidemment égaré mon bloc de papier aquarelle, papier sur lequel je comptais fixer ces petits ouvrages.

Ayant retrouvé ma toile, je vais faire autre chose en un fil sur un fils, probablement les capucines.

Pour en finir avec France-Boutis... et parler d'autre chose

Je racontais à ma soeur le "fabuleux" accueil que j'avais eu sur ce stand et exposant elle-même car elle est une miniaturiste de grand talent, elle m'a répondu que dans toutes les expos, qu'elle soit visiteuse ou exposante, elle voit au moins une personne aussi désagréable, qui ne veut pas qu'on s'approche de son stand - un comble ! - et refuse la moindre photo de peur d'être copiée. Or dans le domaine de la miniature il est très difficile d'être original puisqu'on reproduit la réalité ! Seule la qualité du travail compte alors et puisque je parle de ma soeur, hop, un peu de pub ! D'abord son site (dans le titre) et puis quelques photos. Personnellement, je suis fan de ses fleurs.

PS. Ne modérant pas les commentaires de ce blog, je viens de m'apercevoir qu'une personne m'en avait laissé deux sur le premier article, se plaignant d'une chose que je n'ai pas bien comprise, redoutant d'être impliquée dans... quoi au fait ?, Le fait que je me sois plainte ? Que j'en ai fait part à l'Office du Tourisme ? Mais à qui aurais-je pu le dire ? "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" disait Montaigne. Là j'avoue que je ne comprends pas. Pour moi il n'y a pas de polémique et l'incident est clos.

La fête du fil

Oh la belle journée, qui m'a permis de rencontrer une créatrice d'exception : Marie-Thérèse Saint-Aubin. En fait j'allais à cette manifestation pour LA rencontrer, bien que plusieurs créatrices textiles étaient là, tout aussi gentilles et accessibles. La disponibilité de Marie-Thérèse est tout à fait agréable, elle m'a parlé de son travail, de sa manière de l'aborder. J'avais acheté un livre qu'elle m'a bien entendu dédicacé, personnalisé avec un petit dessin, quelle femme délicieuse !
Je suis abonnée à sa lettre d'information et c'est donc grâce au concours de l'aimable rédacteur que j'ai appris l'existence de cette fameuse fête du fil dont c'était quand même la… 9ème édition. Je n'avais pas eu connaissance des 8 premières, mais maintenant, je ne les lâche plus.
Il y a beaucoup de choses dans le livre sur la nature que MTSA a fait paraitre aux Editions Mango. Le prochain ouvrage qui est chez l'imprimeur, parlera des pivoines : j'ai eu la primeur de certains tableaux, on brodera des splendeurs ! Sur l'ouvrage acheté, des fleurs, des oiseaux, des poissons. Formes épurées – quelqu'un a eu la stupidité de lui dire que ses broderies n'étaient pas terminées ! – dessins fermes de quelqu'un qui sait tenir un crayon et s'en servir, un petit bout de toile, quelques aiguillées de soie… ça fait terriblement envie. MTSA brode en soie sur un lin bis, le résultat est fabuleux, quel que soit le sujet.
Ci-dessus, photos de l'artiste en ma compagnie et puis avec ma seule main dans le champ : j'étais vraiment trop moche !

France-Boutis

Je n'ai pas l'habitude de dire du mal des gens sur mon blog sans les avoir eus auparavant face à moi pour leur signifier mon mécontentement. C'est le cas aujourd'hui de France Boutis qui expose un très joli stand à la Fête du Fil de Labastide Rouairoux (Tarn). Il est malheureusement tenu par une harpie de la pire espèce, prête à crever les yeux de quiconque ose s'approcher de ses précieuses broderies. Or si un tableau se regarde de loin, un boutis doit pouvoir être observé de près pour en saisir tout le délicat travail. Il ne s'agit pas exactement de broderie, mais pour en avoir fait moi-même je sais quel travail de longue haleine cela représente ! Et l'exécuter sur une fine toile blanche en fait des objets encore plus délicats.
Nous regardons un premier boutis, puis un second. Au troisième ouvrage je tends le doigt pour attirer l'attention de mon mari sur un motif particulier lorsque la harpie me hurle depuis sa chaise qu'il ne faut pas toucher. Je me défends d'avoir touché quoi que soit et je prends la tangente pour venir devant le stand lui demander si par hasard elle croit que je suis une gosse de 4 ans pour me parler sur ce ton.
- Mais, me répond-elle, vous avez une idée du travail que ça représente ?
- Mais oui Madame, j'ai fait du boutis moi aussi et je ne vous ai pas attendue pour savoir qu'il s'agit d'entreprise de longue haleine.
Repassant chez les adorables dames qui tiennent l'Office du tourisme, je me suis évidemment plainte de cet accueil. L'une des dames m'a dit qu'en effet, ce n'était pas la première plainte qu'elle recevait et qu'elle en était désolée. Apparemment, tout le monde se plaint de l'accueil de France Boutis. Je suggère à ces gens désagréables de ne plus exposer nulle part.

Oui je brode toujours !

Bon, pas avec autant de régularité que je le voudrais ! J'ai dû abandonner, provisoirement j'espère, le tricot pour cause de grandes douleurs dans les mains. La gauche n'est plus dans le bon axe suite à mes fractures de l'an dernier et tenir l'aiguille est un suplice en moins de dis minutes.

J'ai eu pas mal de travail dans mon atelier que j'ai dû ranger une première fois pour y mettre un lit d'appoint puis une seconde fois lorsque les ocupants en sont partis, me laissant un bazar inimaginable, des choses cassées, 16 tubes de perles de rocailles versées un peu partout - y compris dans ma machine à coudre... - des poupées de collection déshabillées, etc.

Pour l'instant, je me suis attelée à l'ouvrage ci-dessus, signé LHN, l'univers si particulier de la créatrice Diane Williams dont je possède plusieurs grilles. Cele-ci s'appelle "Coming in America", tout un programme.

Aucune raison...

...que je ne fasse pas de pub ici à mes deux petites crapules, que je dois replacer d'urgence pour cause de mésentente profonde (bagarres et grosses blessures) avec l'un de mes whips.
Cliquez sur ce lien :
http://www.secondechance.org/animal/show/id/46868
pour les voir. Ils pèsent respectivement 2,5 et 3,5 kg, sont bien élevés, propres et surtout très câlins. Surprise : ils n'avoient pratiquement pas. M'en séparer est un crève-coeur, mais je ne peux pas faire autrement sous peine de détruire l'harmonie de ma meute. Ceux qui aiment les chiens, ceux qui en ont, me comprendront.
Toutes les indications sont sur le lien, ils sont toujours à la maison mais sous l'égide de l'Association "La comp'ani" qui se trouve dans le Var.
Merci de l'intérêt que vous prendrez à cette annonce, car je dois pour leur bien, trouver une solution au plus vite.