Bonne fête Anne !

Evènement célébré à l'aide de ce petit cadeau, totalement et rapidement improvisé. Je le redis, le pinkeep se prête à de multiples interprétations et peut faire l'objet d'une collection...

Histoire d'un abécédaire

Il y a une vingtaine d'année, je tombe sur l'abécédaire signé Kate Greenaway, à réaliser au point compté : des lettres romaines agrémentées de petits personnages. Kate était une aquarelliste et une illustratrice de grand talent et cet abécédaire était particulièrement réussi. Je me procure le kit, et en avant pour un ouvrage de longue haleine. Il y a comme ça quelques travaux que j'ai menés de A à Z sans entreprendre autre chose, notamment la couture : tissu et patron achetés le vendredi soir, coupe le samedi matin, couture le samedi après-midi, pose de la doublure le dimanche et compliments de mes collègues le lundi. J'étais à l'époque facile à habiller.

Mais revenons à notre abécédaire. Je le termine, je l'encadre et l'offre à mes parents pour une fête quelconque. Le temps a passé, ma mère a déménagé plusieurs fois et ce tableau a toujours eu une place de choix chez elle. Récemment, elle se casse le col du fémur, accident ultra banal chez une personne de son âge, mais qui nécessite une rééducation qu'elle supporte avec grand courage. Depuis qu'elle est rentrée chez elle, le kiné vient à son domicile et ne cesse de s'extasier sur cet abécédaire. Et finit par demander si je pourrais lui en faire un ? Il me paierait, bien sûr. Ma mère transmet.

Pour faire plaisir à ce monsieur je réfléchis à sa demande et malgré que j'aie des projets personnels en grand nombre, je m'attelle à un devis. Je lui fais un prix d'ami, car c'est uniquement pour lui faire plaisir que je réaliserais cet ouvrage dans lequel il y a énormément de travail. La somme que je lui demande, hors fournitures ne me parait pas extravagante puisqu'elle met l'initiale à... 11 euros !

Pas de nouvelles. J'ai tout lieu de croire qu'il a reçu cette lettre, à laquelle il aurait pu avoir la politesse de répondre. Pensait-il que j'allais travailler pour rien ? Que mon temps ne vaut pas un clou ? Son silence m'arrange, dans la mesure où je vais pouvoir me consacrer à autre chose. Mais ces gens sont incroyables : ils n'ont aucune idée de la valeur d'un travail comme celui-là. Sans doute pensait-il s'en tirer pour 50 euros, peut-être moins...

Nouveau SAL : ça avance !

Voici ce que m'envoie Anne, mon amie et co-listière. Elle a magnifiquement avancé son travail, au point de terminer cette superbe initiale.

Je continue la mienne, mais dois-je dire que le "M" est une lettre volumineuse ? Un tiers de points en plus, a calculé Anne. Je m'y tiens autant que je peux avant l'arrivée de mes vacanciers.

Voici un ouvrage qui est bien parti.

Un petit patch

Mais vraiment petit alors ! J'attends des indications pour le matelasser. Ces animaux de ferme m'avaient bien plu, et le sujet - et les couleurs - ne nécessitaient pas du tout un ouvrage plus grand. Appelons-ça un exercice.

La trousse progresse...

Voici ma frise et son raccordement, un peu plus hasardeux, moins élégant tout au moins...

Le SAL d'Anne

Voici la trousse d'Anne, 1ère partie, qui avance à grands pas. La jonction de la frise du haut est particulièrement réussie.

Fin des travaux

J'avais préparé pas mal de bandes pour les carrés de mon dessus de lit et ceux-ci étant achevés et en cours de montage, que faire des chutes ? Eh bien ce grand sac, tout simplement, encore un à ajouter à ma collection. Les poches ont été faites avec des bandes plus étroites, celles qui me serviront à border le dessus de lit lorsqu'il sera matelassé.

SAL, work in progress !

Et voilà, c'est parti ! Au travail, m'a écrit Anne hier en m'envoyant les écheveaux de soie. L'occasion de dire ici que nous avons très bien choisi, car la soie Stef Francis se brode vraiment facilement : elle n'accroche pas aux doigts et chaque fil est utilisé sur toute sa longueur sans s'abîmer, se dédoubler et prendre un aspect tellement lamentable qu'il est préférable de prendre un autre fil pour continuer. En outre, chaque faisceau comporte au moins 10 fils, contre 6 pour le coton mouliné. Donc, que du bonheur.

Voici donc le début de la trousse, mon initiale.

Le SAL avec Anne, c'est parti !

Nous, on fait un SAL...à deux, on trouve ça plus rigolo et moins contraignant. On s'engage sur un certain nombre d'actions mais ça n'est jamais une compétition, le contraire du plaisir dans notre esprit.

Nous sommes donc lancées dans un projet somptueux : une trousse de brodeuse. C'est très à la mode et dans ce domaine, on voit le meilleur et quelques fois le pire. Nous avons donc projeté nos idées, taille de la trousse, sens de l'ouverture, accessoires, broderie, support, soie pour broder. Anne a un énorme travail de grilles à adapter, et la soie commandée arrive au compte-goutte : normalement nous aurions dû commencer le 1er juillet.

Je me suis chargée de la maquette et nous avons divisé cet ouvrage en 6 parties à exécuter pendant les 6 prochains mois. J'ai envoyé une maquette à Anne, mes chiens ont mangé la mienne qui trainait imprudemment... Feuille de route, grilles, tout ça est déjà rassemblé, et la toile, matérialisée : ses trois parties, et le milieu des trois parties. Déjà un petit bout de "work in progress" dont vous aurez régulièrement des nouvelles ici ! En photo, la soie choisie. Il y a deux références car la boutique semble incapable de nous fournir le nombre d'écheveaux nécessaires dans une seule référence : soie Stef Francis n°41. L'une de nous brodera avec le n° 48.

Les travaux avancent, sans se terminer pour autant

Directement issus de la jolie boite où je les ai entreposés, trois petits ouvrages à terminer et leurs cotons dégradés : Needle Necessities pour deux d'entre eux, et l'Atelier du Pic Vert pour le coton rose dégradé, éclatant dans ses couleurs indiennes. Il s'appelle d'ailleurs India.

Les travaux avancent (et se terminent, même...)

Lorsque je commande du tissu chez Debbie - lien de sa boutique Ebay dans le titre - elle m'envoie toujours quelques échantillons, des carrés de 4" x 4" ce que j'apprécie beaucoup. C'est une manière de me montrer d'autres tissus et je pourrais ainsi avoir idée plus précise au cas où je chercherais quelque chose de particulier.

Mais pourquoi laisser dormir ces petits échantillons ? J'en ai fait ce petit sac, doublé d'un tissu japonais représentant des carpes Koï. Une poche à l'intérieur, indispensable. Il s'ajoute à ma collection de sacs et j'en ai encore au moins trois en cours. Pour le faire, j'ai eu besoin de 40 carrés : 16 de chaque côté, 4 pour la poche intérieure, et 4 pour les anses, que j'ai assemblés entre eux et recoupés par le milieu. Une bonne manière d'utiliser de jolis tissus, d'autant que là, Debbie m'a vraimant mâché le travail : je n'ai eu qu'à coudre ! J'ai piqué un joli point décoratif pour tenir extérieur et doublure de manière élégante.

Cotons nuancés et dégradés

Mode ou pas je suis tombée en extase devant ces cotons - une préférence pour le mouliné - au point de les collectionner...et de redouter d'avoir à entamer un écheveau ! Un lien pour l'Atelier du Pic Vert, mais j'aurais pu citer aussi Needle Necessities, SteF Francis, Victoria Clayton, Gloriana (en fil de soie) et encore Annick Abrial dont j'apprécie énormément les créations.
Pas question de publier la moindre photo, qui appartiendrait de fait à ces sites, mais n'importe quel bon moteur de recherche vous y enverra, l'occasion d'admirer de bien belles créations.
Teindre ses fils soi-même est archi-facile, tout aussi simple que de trouver sur le net un tutorial ou un autre. Je m'y suis essayée, c'est amusant et très personnel comme résultat. Je n'ai encore rien fait avec, et surtout j'ai trouvé beaucoup plus original chez les créateurs. A la maison je ne serais pas sûre de faire deux fois la même chose...