Pas contente et je le dis !

On trouve de tout sur Internet mais certains sites marchands français auront drôlement besoin de faire des efforts pour venir à la cheville de sites américains, anglais et australiens, pour ne prendre que ces exemples-là.
Nous avons décidé avec mon amie Anne de réaliser des ouvrages en duo. Nous avons commencé par un patchwork, modèle identique, chacune ses choix de tissus. L'ouvrage étant presque terminé, nous songeons au prochain et tombons d'accord pour réaliser une trousse de brodeuse, en créant notre propre modèle. Chacune apporte sa pierre à l'édifice et le projet étant finalisé, nous décidons de le broder en soie. Recherche sur le net, et commande d'une magnifique soie dégradée de Stef Francis. Le choix est important chez cette créatrice anglaise, qui décline sa production en soie, coton mouliné ou perlé, et même ruban de soie en deux largeurs. Là où ça se gâte c'est que la personne qui possède ce site n'a aucun stock, c'est à dire qu'elle fait de la publicité pour des choses qu'elle est incapable de fournir. Elle dispose en tout et pour tout de deux échevaux de soie, et aura les autres à la St-Glinglin. Le coton que je lui ai commandé subi le même sort, deux échevaux reçu 10 jours après ma commande, j'attends les autres.
Nullement découragée par ce revers, je commande d'autres cotons dégradés sur un autre site, même motif, même punition, je les attends encore, 13 jours après la commande. Je ne veux même pas parler d'un autre site ayant pignon sur rue, si l'on peut dire, et qui pour un abonnement à des cotons dégradés devant durer 6 mois, a mis plus d'un an à m'envoyer le tout. Osais-je poser timidement la question au téléphone que je me faisais rembarrer comme une malpropre.
Maintenant ça suffit, je ne commande plus rien en France. La plupart des sites dans ce domaine particulier de la broderie créative sont générés par des gens qui travaillent, n'ont pas de temps pour leurs clients, pas le temps d'aller à la poste et de toutes façons, pas de stocks. Le secret est de commander sur des sites étrangers, de faire des réserves quand on trouve quelque chose qui plait mais sans projet précis. J'ai ainsi acheté aux USA tout un ensemble de cotons Needle Necessities, et en plus bien moins chers qu'en France. L'occasion fait le larron, dit-on, on va dire que je ne me laisserai pas davantage berner par les sites français, et je regrette beaucoup leur laxisme.

Mission (presque) accomplie

Ca y est, mes 64 carrés destinés à faire mon dessus de lit sont terminés. Ils sont triés et pré-assemblés selon un dessin "exclusif" prévu sur le papier, surprise lorsqu'ils seront cousus tous ensemble.
Maintenant, il va être temps d'acheter une doublure - j'ai repéré dans un magasin une simple toile à drap d'un rose très soutenu. Il me faudra du molleton. Et la cerise sur le gâteau : la confection de 49 boutons faits maison en Fimo couleur or.
Le plus long à cette étape de l'ouvrage a été de découper le tissu : n'ayant aucun confiance dans mes talents de coupeuse, j'ai tiré des fils dans le tissu pour faire des bandes droit fil, ça m'a occupée un certain nombre de soirées devant la télé ! La seconde étape commence maintenant, avec l'assemblage des carrés. A suivre !

Mon premier pinkeep

C'est un petit accessoire vraiment mignon, qui permet le cas échéant d'utiliser une broderie. Pour le premier, je n'avais pas choisi la facilité - je n'y ai pas pensé mais j'aurais pu le monter en carré... - la découpe de carton en forme de coeur m'a pris pas mal de temps. Mais une fois qu'on en est venu à bout, le reste va tout seul.

Ce modèle de broderie est signé Annick Abrial (lien de son site dans le titre) dont j'aime beaucoup le site et les créations. Il n'est pas en vente à ma connaissance, Annick fait un petit cadeau à chaque commande : points fidélité, grille. J'ai brodé celle-ci avec un fil dégradé de chez Needle Necessities. J'ai une vraie passion pour les fils et soies dégradées, que je collectionne : ceux d'Annick sont magnifiques.

Ce pinnkeep est destiné à une amie...qui se reconnaitra !

Mais oui je bosse !

Si je n'écris pas, c'est que je travaille ! Actuellement : une petite veste et une jupe en dentelle pour ma poupée Sara, un patch à finir (en fait j'en ai plusieurs, mais il faut que j'aille "en ville" quérir du molleton) et en projet un SAL avec une amie : le SAL, nous on fait ça à deux, ce qui nous permet d'être "raccord". Si l'une de nous prend un peu d'avance, l'autre l'attend. Difficile à faire avec un plus grand groupe. Il s'agit d'une trousse de brodeuse, vous aurez des nouvelles en temps voulu.

La veste de Sara, une véritable veste de couturière signée Magalie Houle Dawson ne m'a pas posé de gros problèmes... sauf le retournement des manches en même temps que le retournement du vêtement. J'ai reçu d'utiles conseils que je vais mettre à profit, mais là je suis obligée de découdre et de coudre à la main le bas des manches. J'ai donné un coup de fer ce matin, c'est ravissant. La jupe est de ma création, tandis que le corsage est signé Magalie également, mais il appartient à une autre panoplie. Ce matin, bonne nouvelle : Magalie fait des patrons pour des poupées que je n'ai pas, je ne vais donc pas me mettre en retard. Mais je connais cette fée : elle est capable de proposer les patrons en plus grand et là je ne pourrais pas résister...

Bon, puisque je sens que vous voulez quand même une photo, voici celle de 4 carrés d'un patch hyper simple comme montage ("les marches du tribunal") qui vont être assemblés à 60 autres pour faire un dessus de lit. Je suis partie du tissu central, un ethnique australien, les rayons de tissus patch ont fait le reste et je suis assez contente du résultat. Pas de matelassage prévu pour ce grand ouvrage, mais des boutons faits maison aux intersections avec un mini-pompon de coton à broder.