mercredi 23 septembre 2009

Aïda or not Aïda

Je voyais dans le blog de Béa-de-Caracas - lien dans le titre - un somptueux tableau dont la grille est signée Thea Gouverneur. Il faut bien du courage et du temps libre pour entreprendre un ouvrage de cette créatrice hollandaise, car son souci du détail, qui permet un rendu extraordinaire de la broderie, peut vous faire loucher très rapidement sur votre toile.
Justement, comment faire autrement que d'employer une Aïda 7, voire 9, pour broder ce type de sujet ? Récemment, je m'engage à broder pour une amie qui n'a pas le temps une tête de Rotweiller. Ce n'est pas le type de sujet qui m'emballe mais Gladys est une adorable amie, et puis elle a adopté récemment une chienne de cette race, qui a passé pratiquement toute sa vie dans une cave, à reproduire. Pauvre Scarlett, elle mérite cet hommage.
Donc je m'attelle au sujet, je commande toile de lin 12 fils, cotons, Gladys m'envoie le sujet, je démarre l'ouvrage. Mes compétences de brodeuse sont bientôt mises à rude épreuve : les cotons proposés sont tous très foncés, il faut travailler rang par rang, une fois que c'est brodé on ne reconnait plus rien, on ne distingue plus les couleurs, et pire, je n'arrive plus à compter les points. Exit le lin, je recommence tout une sur Aïda... qui me facilite beaucoup les choses. J'avance mieux, les couleurs sont toujours très foncées mais au moins, je peux compter mes points.
A ce propos, j'ai fait un gros travail préparatoire avant d'entamer la broderie. Je ne suis pas opposée à ce que tout le monde gagne un peu d'argent, mais recevoir une grille sur 6 feuilles A4 pour un ouvrage qui fera 22 cm x 25 cm, sans aucune trame tous les 10 points... ça sent le logiciel à plein nez. Si certaines grilles de créateur ne sont pas très claires, là c'est carrément surréaliste.
Allez, courage. J'ai casé mes deux SAL avec cette tête de chien, il faut que j'avance maintenant !

Aucun commentaire: